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Le bruit des vagues

13 juillet 2016

dernière lecture : Quel effet bizarre faites-vous sur mon coeur

de Christine Orban

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2 étoiles
 
Présentation de l'éditeur :
Quelques années après sa répudiation, Joséphine la femme volage et dépensière pour certains, la bonne étoile de Bonaparte pour d'autres, blessée, humiliée, prisonnière du tourbillon dans lequel la douleur la tient, se décide à lui écrire alors qu'il est exilé à l'île d'Elbe.
Entre culpabilité et force d'âme, Joséphine se demande comment ils en sont arrivés là et retrace les épisodes les plus déchirants de leur histoire. Un destin commun interrompu un soir aux Palais des Tuileries lors d'un dîner en tête à tête, quand Bonaparte au nom de la raison d'état s'oblige à renoncer à ses plus chères affections.
Avec une empathie troublante, l'auteur de La mélancolie du dimanche et de N'oublie pas d'être heureuse devient Joséphine le temps d'un roman et nous fait partager les souffrances d'une femme abandonnée. Dans ce récit intime et bouleversant on retrouvera l'analyse des sentiments et la profondeur qui ont fait le succès de la romancière.
 
Mon sentiment au sujet de ce roman :
J'aime beaucoup l'écriture de Chistine Orban, et ici encore, cela se confirme.
Connaître les sentiments et la vie de Joséphine de Beauharnais a ici été un vrai plaisir,
mais ces écrits destinés à Napoléon traînent vraiment en longueur et en douleur. Je crois que je me suis vraiment obligée à terminer cette lecture, de laquelle j'attendais peut-être trop...
trop de pleurs et de plaintes, j'en oublie d'éprouver de la compassion...
 
Morceaux choisis :
"Je suis vieille. Ce sentiment me dérange moins qu'il ne déplaît aux autres femmes".
"La douleur ne connaît pas la dignité".
"Aussi scintillant et brodé soit-il, l'habit ne protège pas des peines".
"L'attente est une présence différée, une présence envoûtante et obnubilante, chargée d'espoir, de souvenirs".
"A trop se voir, on finit par trouver une place à celui qui n'en a pas. La place e l'ennui, la nécessité de remplir le vide".
"Je ne comprends pas qu'on puisse plonger dans le passé pour soigner quoi que ce soit. Le passé n'apporte aucun soulagement".
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11 juillet 2016

mais qu'est-ce qu'une illusion ?

 

"L'âme a des illusions
comme l'oiseau a des ailes,
c'est ce qui la soutient"

une citation de Victor Hugo

 

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Collier en pâte polymère,
avec serti de perles

***

une version plus sobre :

 

2016-086CollierLeBruitDesVagues

 

***

 

et, enfin, la version "montée" du cabochon que je vous avais montrée dans un post précédent :

 

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9 juillet 2016

le regard

" Pouvoir secret de l'attention.
Elle change le regard, l'objet, et la palpitation des sens."

(une citation d'Henri Gougaud, dans "Les voyageurs de l'aube")

 

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photo juillet 2016
(Lac de Charavines en Isère)

 

7 juillet 2016

dernière lecture : Marie

de Marek Halter

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4 étoiles
 
Présentation de l'éditeur :
" Existe-t-il une personne au monde qui ignorerait le nom de Marie, mère de Jésus, celle qui engendra le plus grand bouleversement spirituel depuis la naissance du monothéisme ? Pourtant, ce que nous en disent les Evangiles se résume à quelques versets elliptiques et mystérieux.
Durant les années nécessaires à la rédaction de ce roman, dressant le portrait de " ma Marie ", je me suis efforcé d'imaginer qui avait pu être cette Miryem de Nazareth, née en Galilée dans le chaotique royaume d'Israël en butte à l'occupation romaine. Quels liens entretenait-elle avec la résistance et l'un de ses chefs les plus populaires, Barabbas ? Quels rapports avait-elle avec les esséniens de Damas, la secte des thérapeutes ? Et avec son lointain cousin jean le Baptiste ? Né en Pologne, où le culte de Marie domine l'Eglise catholique, j'ai été depuis mon enfance fasciné par le destin de cette jeune juive à l'origine du christianisme.
Un jour il fallait bien que je parte à sa recherche. Aujourd'hui, j'aimerais partager cette histoire passionnante avec vous. " Après la trilogie consacrée aux héroïnes de la Bible, Sarah, Tsippora et Lilah, immense succès en France, traduite dans vingt-deux pays, voici Marie. C'est le roman le plus surprenant de Marek Halter, depuis La Mémoire dAbraham.
 
Mon sentiment au sujet de ce roman :
Si vous voulez vous plonger dans un roman d'aventure, avec un A majuscule, ce roman est pour vous ! Quels rebondissements ! Quels caractères forgés ! Et quelle époque furieuse que celle d'Hérode !
J'ai trouvé ce roman passionnant, de la première à la dernière page, avec des personnages hauts en couleurs et, si ça rassure certains, sans orientation religieuse particulière. 
La vie d'une femme peu ordinaire à une époque où vivre était un véritable combat.
 
Morceaux choisis :
"Je ne comprends pas. Et l'on ne peut pas expliquer ce que l'on ne comprend pas. Néanmoins, ce que l'on ne comprend pas existe tout de même".
"Il y a autant de courage à subir l'injustice qu'à se battre en vain".
3 juillet 2016

une autre plaque

...avant les bijoux

Je suis en plein rangement d'atelier...
Du coup, je colorise toutes les plaques qui traînent !
(avec les outils et apprêts qui traînent aussi...)

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Et un petit  aperçu de ce que cela rend,
plus ou moins monté...
;)

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28 juin 2016

un monde en soi

"Dès qu'on accorde une attention soutenue à la moindre chose,
même à un brin d'herbe,

cela devient alors un monde en soi,
mystérieux, impressionnant,

d'une splendeur indescriptible."

Henry Miller

 

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Photo juin 2016

 

26 juin 2016

dernière lecture : La femme au carnet rouge

d'Antoine Laurain

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Présentation de l'éditeur :
Un soir à Paris, une jeune femme se fait voler son sac à main.
Il est retrouvé par Laurent Lettelier, libraire de profession, qui ne trouve pour seuls indices sur sa propriétaire que quelques effets personnels (un ticket de pressing, un roman, une pince à cheveux, un carnet...). 
S'ensuit un jeu de piste romanesque.
Un matin à Paris, alors qu'il ouvre sa librairie, Laurent Letellier découvre dans la rue un sac à main abandonné.
Curieux, il en fait l'inventaire et découvre, faute de papiers d'identité, une foule d'objets personnels : photos, parfum... et un carnet rouge rempli de notes. Désireux de retrouver la propriétaire du sac, Laurent s'improvise détective. À mesure qu'il déchiffre les pages du carnet contenant les pensées intimes de l'inconnue, le jeu de piste se mue progressivement en une quête amoureuse qui va chambouler leurs vies.
 
Mon sentiment au sujet de ce roman :
Quel bonheur de lire des romans comme celui-ci. Les mots glissent, l'histoire se déroule, dans une ambiance douce et paisible, malgré l'agression que subit Laure devant chez elle. Laurent serait-il un des derniers romantiques de ce monde ? Je voudrais croire que non.
Pfff..., j'ai lu ce roman beaucoup trop vite ! Il aura tout de même eu le temps de produire sur moi sa magie : m'extraire, le temps d'une lecture, de la réalité et m'accaparer toute entière.
 
Morceaux choisis :
"Il n'y a guère que le sublime qui puisse nous aider dans l'ordinaire de la vie" (une citation d'Alain Fournier, en prologue du roman)
"On ne maîtrise pas toujours ses peurs, et faire la part entre l'irrationnel et le possible n'est pas aisé à presque deux heures du matin".
"S'il y avait bien une chose qui définissait la parenthèse adolescente, c'était les fous rires. On ne rit plus jamais ainsi, après. La conscience brutale que le monde et la vie sont complètement absurdes déclenche ces hoquets de rire à en perdre la respiration, quand la même idée, vingt ans plus tard, n'entraînera qu'un soupir résigné."
"Peut-on éprouver la nostalgie de ce qui n'a pas eu lieu ? Ce que nous nommons "regrets" et qui concerne les séquences de nos vies où nous avons la quasi-certitude ne pas avoir pris la bonne décision comporterait une variante plus singulière, qui nous envelopperait dans une ivresse mystérieuse et douce : la nostalgie du possible."
 
Un passage un peu plus long... une de ces belles histoires dans l'histoire :
"Une étagère s'achevait sur plusieurs livres de Sophie Calle, dont l'un de ses chefs-d'oeuvre poétiques : Suite vénitienne. En 1980, celle-ci avait décidé dans une pure démarche artistique de suivre des hommes - au hasard, dans la rue et à leur insu. A la manière d'un détective privé, elle ramenait de ces longues promenades des photos noir et blanc d'hommes, de dos, dans des lieux divers. Des inconnus qu'elle avait pris en filature des après-midis entiers. Un jour qu'elle avait repéré une nouvelle proie, celle-ci lui échappa et disparut dans la foule. Le soir, l'homme lui était présenté dans un dîner en ville. Il lui dit qu'il allait bientôt partir pour Venise. Secrètement, Sophie Calle décida de reprendre sa filature - de le suivre incognito jusqu'aux ruelles et rii de Venise. De cette expédition, elle ramena un journal de bord de soixante-dix-neuf pages et cent-cinq photos noir et blanc, postfacé par Jean Baudrillard. La quête de Sophie avait pris fin lorsque l'homme s'était retourné, l'avait reconnue et lui avait adressé la parole. Enfin, pas tout à fait, puisqu'elle s'arrangea pour revenir à la gare de Paris quelques minutes avant lui pour prendre un dernier cliché. Toutefois, la tension de l'enquête et la magie s'étaient évaporées au moment de la rencontre. Le retour à la réalité avait sonné la fin de l'histoire."
16 juin 2016

heu, comment dire...

J'étais partie pour faire de la colorisation toute délicate de pâte,
mais je crois que je me suis un peu lâchée...
;)

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Plaque en pâte polymère
Format :12 cm de large pour 10 cm de haut environ
Mise en couleur : peinture vitrail.

***

Après les récentes mise en ligne des magnifiques tutos d'Hélène Jean-Claude (clic),
je me dis que cette technique-ci mériterait peut-être aussi quelques explications...
ça vous tente ?
(faut pas avoir peur de se salir les mains...)

 

Et un premier collier issu de la plaque !

2016-072CollierLeBruitDesVagues

9 juin 2016

j'ai des idées...

"Toute idée que tu nourris en ton cœur,
tend à se réaliser
d'autant plus énergiquement
qu'elle est accompagnée de sentiments
et qu'elle est nourrie avec persévérance."

une citation de Karl Otto Schmidt

 

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2016-070CollierLeBruitDesVagues

 

Colliers en pâte polymère
(hidden magique)

 

 

Une création récente 
qui ne serait pas encore visible en boutique vous plaît ? 
N'hésitez pas à me contacter

 

 

 

4 juin 2016

dernière lecture : Le dernier gardien d'Ellis Island

de Gaelle Josse

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Présentation de l'éditeur :

New York, 3 novembre 1954. Dans cinq jours, le centre d'Ellis Island, passage obligé depuis 1892 pour les immigrants venus d'Europe, va fermer. John Mitchell, son directeur, officier du Bureau fédéral de l'immigration, resté seul dans ce lieu déserté, remonte le cours de sa vie en écrivant dans un journal les souvenirs qui le hantent : Liz, l'épouse aimée, et Nella, l'immigrante sarde porteuse d'un étrange passé.
Un moment de vérité où il fait l'expérience de ses défaillances et se sent coupable à la suite d'événements tragiques. Même s'il sait que l'homme n'est pas maître de son destin, il tente d'en saisir le sens jusqu'au vertige.
A travers ce récit résonne une histoire d'exil, de transgression, de passion amoureuse d'un homme face à ses choix les plus terribles.
Ce livre fait partie du tiercé final du prix des libraires 2015.

Mon sentiment au sujet de ce roman :
La lecture agit souvent bizarrement pour m'ensorceler.
J'arrive là, tranquille et sereine, un livre à la main, je m'installe au fond d'un fauteuil confortable, et je commence à lire.
Je me laisse imprégner, docile, et soudain, impossible de me détacher des mots, des personnages, de cette histoire qui me happe littéralement.
Quand ce phénomène arrive, c'est que le roman est fabuleux. C'est le cas de celui-ci. 
Là, quelle heure est-il ? Ah, oui, c'est vrai : je suis dans mon salon, en 2016 et pas sur une île au début du siècle dernier.
Je crois que vais aller marcher 5 petites minutes pour me remettre, je viens de rencontrer de très belles personnes qu'il a aussi fallu que j'abandonne là, en même temps que je refermais ce livre.
Maintenant, j'ai besoin de revenir sur terre et de réfléchir à tout "ça"... (l'émigration, ce sujet qui brûle toujours autant l'actualité : des individus malmenés, des manières de faire n'ont pas changé...).

Je vous mets aussi le lien d'une synthèse de lecture que je trouve très bien renseignée sur un site qui s'appelle... Le bruit des livres (...ça m'a fait sourire), ainsi qu'une petite fiche sur Giorgy Kovacs, personnage que l'on retrouve brièvement dans ce roman. Voilà ce que j'aime le plus, dans la lecture : ces éléments qui, mis bout à bout, élargissent notre vision du monde...

Morceaux choisis :
"Que sais-je aujourd'hui de la vie des hommes ? La mienne est déjà suffisamment obscure à mes yeux, comme un livre que l'on croit familier et que l'on découvre un jour écrit dans une langue étrangère."
"Tous ne ressentent pas la peur de la même façon, l'angoisse se traduit autant en paroles qu'en silences".
"Il faut croire que les mots creusent parfois des galeries souterraines, mystérieuses, et que ce que l'on croit enfoui, oublié ou perdu à jamais ne demande qu'à ressurgir au moment le plus inattendu".
"L'exercice d'un pouvoir, d'une autorité, si minime et dérisoire soit-elle, s'accompagne de silence, de solitude et de réserve quant à l'expression des sentiments".
"(...) les martyrs sont toujours du côté de l'esprit, les coupables, du côté de la force, et (...) l'Histoire demeure le seul juge."
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